Sunday, 26 March 2017

Équilibrage des échelles


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"Du côté de la barbe est la toute puissance,
Bien qu'on soit deux moitiés de la société,
Ces deux moitiés pourtant n'ont point d'égalité;
L'une est moitié suprême, et l'autre subalterne;
L'une en tout est soumise à l'autre, qui gouverne"
Arnolphe, (L'école des femmes, Acte III, scène 2)

Pendant des siècles, il a été supposé et stéréotypé que l'homme de la famille est la figure la plus importante. Ça veut dire, dans une famille, c'est l'homme qui est le dominant, l'être fort. Traditionnellement, les hommes ont travaillé dur pour subvenir aux besoins de leur famille, qui comprend surtout la survie, le besoin humain le plus fondamental.

Cette histoire des rôles de genre remonte à des siècles et même à des temps préhistoriques et relativement à cette chronologie, la société tout entière commence à peine à commencer à voir un basculement des échelles et une direction vers l'équilibre pour les femmes contre les hommes.

Ce n'est pas seulement dans un sens physique que les hommes ont tout le pouvoir. En fait, traditionnellement, ce sont principalement les garçons qui ont le droit d'aller à l'école, tandis que les filles n'ont pas d'autre choix que de rester à la maison pour faire leurs tâches ou si elles ont de la chance, faire l'éducation à domicile.

La nécessité d'une éducation enrichissantes est d'une grande importance si l'on veut atteindre une occupation dans la société qui gagne assez pour se débrouiller soi-même, sans parler d'une famille entière.

Plus récemment, il y a eu de plus en plus de mouvements féministes et une voix plus forte pour le sexe opposé, alors que la lutte pour l'égalité continue à prendre de l'ampleur.

Pour donner un exemple avec un peu de goût australien, l'AFLW (AFL football pour les femmes) a terminé sa saison inaugurale avec la finale ce samedi. L'équivalent masculin (l'AFL) fonctionne depuis 1897. Indépendamment du résultat, ce n'est là qu'un des nombreux exemples de la vague croissante du mouvement féminin et une étape importante vers l'égalité pas seulement en Australie, mais partout dans le monde.

Il est très commun de voir une contribution plus équilibrée de l'homme et la femme dans les familles d'aujourd'hui.

Le monde est en constante évolution et dynamique dans tous les sens. Il est et était inévitable que des changements dans la perception des sexes allaient avoir lieu. Ce n'était qu'une question de temps. Dans un avenir très proche, avec le féminisme qui gagne de plus en plus d'élan alors qu'on parle, on peut commencer à envisager un monde d'égalité et de dilution du pouvoir entre les deux sexes, et les idéaux primitifs des rôles de genre stéréotypés se dissipant lentement de notre mentalité collective en tant que société.

Sunday, 12 March 2017

La génération des illettrés? #jesuiscirconflexe


Quand j'ai vu cette image, j'ai éclaté de rire, ou comme l'Internet aime à dire ces jours-ci, mdr. À une époque où la technologie, les médias sociaux et les «mèmes» s'ont profondément implanté dans notre vie quotidienne, la société est lentement et collectivement devenue plus paresseux ces derniers temps.

Alors que ce n’était d’abord que de la paresse physique, cette paresse maintenant filtre dans notre application de la langue correcte et l’orthographie.

Le changement officiel de l'utilisation du circonflexe (mis en place en septembre 2016) reflète ce problème sous-jacent plus important. La tradition, l'histoire et l'origine de la langue sont plus menacés que jamais, car nous semblons être de plus en plus à l'aise avec la complaisance.

Après avoir pris plus de 25 ans pour mettre en œuvre les changements par l'Académie Française, l'outrage sur l'approbation a débordé sur Twitter qui a vu l'utilisation réapparition de mots-dièses, tels que #reformeorthographe et #jesuiscirconflexe.

L’orthographe française officielle reflète en grande partie sur ses racines latines, tandis que l'argot couramment parlé continue à être dynamique et en constante évolution. Les étudiants du plus haut niveau sont fiers de la dictée qui reflète leur effort et leur dévouement à une éducation prestigieuse et des prouesses linguistiques.

La colère et le dégoût des internautes est tout à fait compréhensible. Le consensus commun est que nous avons adopté «(la) simplification, (la) glorification de la médiocrité, (et le) nivellement vers le bas», et que ces changements ont créer une «réforme massacre (notre) belle langue française».


Que deviendra de cette langue merveilleuse à l'avenir si nous commençons déjà à le sacrifier pour ceux qui sont trop feignasses pour s'embêter avec des accents ? Seul le temps le dira. Nous n'aimerions pas être considérés comme la génération des illettrés.