
Dans l'ensemble, j'ai apprécié La Cantatrice Chauve le plus de toutes les pièces que nous avons étudiées ce semestre. La nature absurde de ce qui se passe est extrêmement bizarre en comparaison de ce que la plupart des gens considéreraient comme normal. C'est aussi très drôle à lire en raison des sujets de discussion inutiles, ce qui rend la signification de la pièce très vague aussi. J'ai déjà lu quelques œuvres d'Albert Camus et de Jean-Paul Sartre, telles que «L'Étranger» et «Huis clos», qui me donnaient déjà une impression sur l'absurde et l'existentialisme.
Alors que je pensais que lire la pièce comme un texte était amusant, c'était encore mieux de la voir interprétée par des acteurs. Des différentes mises en scène (malgré leur interprétation intéressante de ce que Ionesco voulait exprimer), j'ai surtout apprécié celles de Jean-Claude Beroutti et Jean-Luc Lagarce.
La mise en scène de Beroutti semblait très peu naturelle. Le côté absurde a été mis dans la plus grande importance. Les personnages portaient des masques et leurs mouvements étaient très exagérés, presque comme des marionnettes. Il y avait aussi une connotation bizarre et presque sexuelle du style de leurs actions. En outre, le mis en scène a eu lieu dans un ring de boxe, qui aurait pu représenter le combat avec des mots.
Ce que j'ai aimé de la mise en scène de Lagarce, c'est que ça ressemblait plus à une comédie musicale. Elle était colorée et avait beaucoup de décors d'une manière stéréotypée de comédies musicales. Les costumes des personnages étaient aussi plus colorés et semblaient plus typiquement anglais que les autres mises en scène. J'ai trouvé que l'aspect le plus drôle de la représentation de la pièce était les gestes. Ils étaient arbitraires et n'ont aucun rapport avec les mots prononcés, ce qui suggère que ces mots n'ont aucune importance et sont absurdes.
J'ai trouvé le Théâtre de l'Absurd très agréable et la décision de choisir La Cantatrice Chauve et le genre de l'absurde pour la présentation orale a été unanime entre Shona et moi.
No comments:
Post a Comment